Code bateau de plaisance
Code bateau
Préparez-vous dans les meilleures conditions aux thèmes et règles de la navigation pour l’épreuve théorique (ou épreuve du code) du permis bateau. Révisez le code bateau côtier ou le code bateau fluvial avec Codes Rousseau grâce aux cours en ligne avec correction détaillée.
Entre les plaisanciers, les pêcheurs, les jet-skis et autres bateaux de loisirs et navires de commerce, la mer accapare un grand nombre d’usagers. Le code maritime a été mis en place afin d’organiser la sécurité des personnes à bord et la libre circulation de ces embarcations.
L’examen du permis côtier
L’examen du Permis Côtier implique le passage d’une épreuve théorique et d’une validation de l’épreuve pratique par votre école. L’épreuve théorique est composée d’un questionnaire Q.C.M. (questionnaire à choix multiples) de 25 questions où 4 erreurs sont admises.Les thèmes suivants sont abordés :
- Le balisage des côtes, des plages, les pictogrammes,
- Les règles de barre et de route,
- Les signaux phoniques de manœuvre et d’avertissement, par visibilité réduite, les signaux de détresse, les signaux régissant le trafic portuaire, les signaux météorologiques,
- Les feux et marques des navires,
- Les règles de navigation et de sécurité, les catégories de navigation, la procédure d’approbation, le matériel d’armement et de sécurité des navires de plaisance, les limitations de la navigation (zones interdites, limitations de vitesse, signalisation des plongeurs sous-marins et distance de sécurité), la conduite en visibilité restreinte, ainsi que les pièces administratives à posséder à bord, l’organisation du sauvetage en mer, les règles de la pratique du ski nautique et la responsabilité du chef de bord.
- L’environnement.
Le Permis Côtier est valable pour la conduite d’un navire à moteur de plus de 6 Cv (réels), ne s’éloignant pas à plus de 6 Milles d’un abri. Pour passer ce permis il faut avoir au minimum 16 ans. Sont considérés comme abris : les ports ou plans d’eau où le navire peut facilement trouver refuge et où les personnes embarquées peuvent être mises en sécurité.
Permis fluvial ou rivière
Le Permis fluvial ou Rivière : permet de naviguer sur tout le domaine fluvial de jour comme de nuit avec un bateau de moins de 20 mètres quelque soit sa puissance.
Extension permis hauturier
L’Extension au Permis Hauturier : Cette formation donne un Permis Hauturier, qui permet de naviguer sur tout le domaine maritime de jour comme de nuit quelque soient la puissance et la taille du bateau. Programme : navigation sur carte, calcul des routes et des marées.
Notation de l’examen à l’extension « hauturière »
Pour l’épreuve théorique de navigation, le candidat est interrogé de la manière suivante:
- Une épreuve de carte, notée sur 12.
- Un calcul de marée, noté sur 4.
- Deux questions sous forme de QCM portant sur l’utilisation et les précautions un d’usage des aides électroniques à la navigation, notées chacune sur 0,5.
- Deux questions de météorologie sous forme de QCM, notées chacune sur 1.
- Une question de réglementation sur le matériel de sécurité sous forme de QCM, notée sur 1.
Pour être reçu, le candidat doit obtenir au moins 10 et la note à l’épreuve sur la carte doit être au moins de 7. La durée de cette épreuve est de 1 heure 30 minutes. Le candidat doit utiliser la carte spéciale examen Permis Mer Hauturier n° 9999 du Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM). ion Le candidat à l’extension « hauturière » ayant subi avec succès l’épreuve théorique e à de navigation peut demander une attestation de réussite (valable 1 mois).
Le petit lexique des marins en herbe
- Abri : Port ou plan d’eau où peuvent être mis en sécurité le bateau ainsi que ses passagers.
- Amarre : Cordage servant à attacher un bateau à quai ou sur une bouée.
- Amer : Point (clocher, balise) servant de repère.
- Amure : Cordage maintenant au vent le coin inférieur d’une voile. On parle aussi d’amure pour le bord du navire recevant le vent.
- Au vent : Recevoir le vent le premier.
- Bâbord : Côté gauche du navire lorsqu’on regarde vers l’avant.
- Bouée : Engin flottant qui sert à signaler une position, à baliser un chenal ou à repérer un corps immergé.
- Bout : Cordage sur un bateau.
- Cap : Direction de l’axe d’un navire (voir dessin à la fin du lexique).
- Chenal : Passage étroit permettant la navigation entre des terres, des écueils.
- Compas : Instrument de navigation indiquant un cap ou un relèvement.
- Erre : Vitesse par rapport à la surface de l’eau conservée par un navire.
- Espar : Longue pièce de bois ou de métal plantée dans le sol afin de supporter le voyant d’une balise.
- Gisement : Angle formé entre le cap du navire et un relèvement (voir dessin à la fin du lexique). Jauge : Volume intérieur d’un bateau exprimé en tonneaux.
- Ligne de mouillage : Ensemble composé d’une ancre ou grappin, d’une chaîne et d’un bout.
- Mille : Une minute de l’arc du méridien terrestre, un mille ou “nautique” équivaut à 1852 m. Nœud : Vitesse équivalente à un Mille à l’heure.
- Pare-battage : Protection sur le côté extérieur du bateau destinée à amortir les chocs.
- Poupe : Arrière du bateau.
- Proue : Avant du bateau.
- Tribord: quand on regarde vers l’avant du bateau c’est la droite.
Balisage maritime de jour
Le balisage maritime est un mode de signalisation des dangers, des obstructions et des passages. Cette signalisation est internationale parce que, partout dans le monde, on trouve les mêmes balises, s’ interprétant et s’identifiant de la même façon, avec une légère exception pour le balisage latéral
Il existe cinq types de marques dans le balisage international
- les marques latérales qui indiquent un passage ou un chenal
- les marques cardinales qui indiquent un danger et l’endroit par lequel il faut passer pour éviter le danger
- les marques de danger isolé qui indiquent un danger que l’on peut contourner sur un bord ou sur l’autre
- les marques d’eaux saines qui indiquent l’endroit vers lequel il faut se diriger pour trouver les eaux sans danger
- les marques spéciales qui indiquent les zones interdites ou réglementées ou des dangers représentés par des constructions humaines.
Les basiques de la navigation
- préparer une navigation côtière : prendre en compte la météorologie et les marées pour choisir et préparer son parcours côtier avec la carte marine
- préparer le bateau : préparer et vérifier le matériel de sécurité, le carburant nécessaire. Vérifier et mettre en œuvre le moteur et l’électronique de bord
- sortir du port ou y entrer: règles et pratiques de la navigation dans un port et à proximité de celui-ci
- naviguer de jour ou parfois de nuit: règles et pratiques de la navigation côtière en fonction des autres bateaux et du balisage. Connaître les règles de la pratique de certaines activités comme la pêche, plongée, ski nautique…
- gérer les imprévus : savoir comment se signaler et réagir face à une situation de détresse ou une menace grave
- naviguer “écologique”: connaître et minimiser les impacts de la navigation sur la faune, la flore, et plus globalement sur l’environnement maritime.
Le chef de bord est responsable de ses actes et de ceux son équipage. À ce titre, de fait il est soumis au code disciplinaire et pénal de la Marine marchande, même dans le cas d’un bateau de plaisance. Ses devoirs s’établissent ainsi :
- Préparer son départ : prévenir quelqu’un à terre du départ, vérifier les conditions sécurité et météo afin d’assurer une navigation sûre.
- Lors de la navigation : suivre l’évolution de la météo et respecter les règles d’abordage.
- En cas d’abordage : s’employer, par tous les moyens pouvant être mis en œuvre, à secourir le bateau abordé et son équipage.